Alors que les cryptomonnaies promettaient une finance décentralisée et transparente, les hackers nord-coréens en ont fait leur terrain de jeu. En 2025, ils ont pulvérisé tous les records, volant pour 2,1 milliards de dollars d’actifs numériques selon le cabinet d’analyse Elliptic, soit le total annuel le plus élevé jamais enregistré. Au cœur de cette offensive sans précédent : le piratage historique de l’exchange Bybit, un coup de maître attribué au célèbre groupe Lazarus, qui a mis en lumière des vulnérabilités profondes.
En février 2025, l’exchange de cryptomonnaies Bybit a été frappé par le plus important vol de crypto de l’histoire : 1,5 milliard de dollars en ether dérobés. Le FBI a formellement attribué cette attaque à la Corée du Nord, qu’il associe à sa campagne de cybercriminalité qu’il nomme « TraderTraitor ».
Le Larson Group n’est pas un nouveau venu. Ce groupe de hackers, présumé agir pour le compte du régime nord-coréen, est une menace persistante et sophistiquée pour l’écosystème crypto.
L’ampleur des vols en 2025 dépasse la simple criminalité financière et pose un risque géopolitique et systémique.
Tableau : Principaux piratages attribués aux hackers nord-coréens (données 2025)
Année | Cible | Montant volé (est.) | Méthode principale |
---|---|---|---|
2025 | Bybit | 1,5 Md$ | Exploitation d’un portefeuille froid (Blind Signing) |
2024 | WazirX | 235 M$ | Non précisé dans les sources |
2022 | Ronin Bridge | 625 M$ | Exploit technique |
2019 | UpBit | 41 M$ | Non précisé dans les sources |
Face à cette menace persistante, la résilience de l’écosystème crypto est en jeu. L’avenir passe par un renforcement drastique des pratiques fondamentales : l’authentification multi-facteurs, l’utilisation sécurisée du stockage hors ligne (cold storage) et des audits de code réguliers. Au-delà, c’est une prise de conscience collective qui est nécessaire : la sécurité n’est plus seulement une question de code, mais aussi de vigilance humaine et de collaboration transnationale.
L’industrie doit se montrer proactive pour atténuer ces risques et protéger l’intégrité de l’écosystème crypto.
Les hackers nord-coréens n’ont pas corrompu la technologie blockchain elle-même, mais ils ont su exploiter avec une redoutable efficacité ses interfaces et ses maillons humains les plus fragiles. Leurs succès rappellent une vérité cruelle : dans la course à la sécurité, l’être humain et ses faiblesses restent le vecteur d’attaque le plus imprévisible.
Source : 01net
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